Bruxelles, le jour d’après…

Pour nous terroriser, ils tuent les nôtres. Aveuglément. Ils ont déjà frappé à New York, à Madrid, à Londres, à Paris. Ils tuent et ils violent tous les jours en Syrie, en Irak, en Lybie. Leurs succursales massacrent en Afrique de l’Ouest, en Asie. C’est une multinationale de l’horreur et du crime.

Le 22 mars, ils ont frappé à Bruxelles. Ils ont tué plus de trente des nôtres. Ils en ont blessé plus de 250. Ils ont saccagé des vies, ils ont abîmé des corps, ils ont marqué à jamais les survivants, les parents, les proches. Ils nous ont blessés tous au plus profond de nous-mêmes.

Et pourtant, ils ont perdu. Ils ne nous ont pas brisés. Ils ne nous briseront pas. Jamais.

Notre douleur accroît notre détermination. Nous les combattrons sans relâche. Avec nos armes. Les armes de la démocratie, de l’intelligence, du renseignement, de la coopération. Tous ensemble. Dans notre pays. En Europe. Avec tous les démocrates du monde. Et nous gagnerons.

Comme l’a écrit Laurent Joffrin (Directeur de la publication de Libération) dans l’édito qu’il a signé dans La Libre Belgique ce 23 mars, « le fracas des ceintures explosives fait résonner un hymne à la haine. Le nôtre, avec Beethoven, c’est l’hymne à la joie ».

GD.

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