Politique budgétaire de l’UE : les regrets ne sont pas une politique

A strasbourg, ce 16 décembre, j’ai eu l’occasion, lors de ma seconde intervention concernant le budget EU, de formuler trois observations concernant l’avenir de la politique budgétaire de l’Union.

A court terme, j’ai rappelé que nous avons passé un accord avec les trois institutions compétentes (Parlement, Commission, Conseil) pour un plan d’apurement des impayés à réaliser dans des délais qui ont été fixés. Il est indispensable que ce plan devienne une réalité et que tous les acteurs respectent leurs engagements.

A moyen terme, il apparaît comme une évidence que le système actuel est en passe d’aboutir à une situation de paralysie en étant basé sur les contributions des Etats membres imputées à leurs budgets nationaux. Si l’on veut éviter l’impasse totale, la problématique des ressources propres va donc devenir une urgence politique.

A long terme, je suis convaincu que le soutien des citoyens par rapport au budget de l’UE n’est pas prêt de s’accroître si l’on poursuit la logique actuelle où l’essentiel des moyens et des dépenses transitent par des institutions intermédiaires qui oublient de dire aux citoyens ce qu’elles reçoivent. Si, à l’avenir, l’on veut légitimer le budget EU devant l’opinion publique, il faudra trouver le moyen d’instaurer un lien direct entre les citoyens et la perception qu’ils reçoivent de l’effort qui est fait en commun au bénéfice de tous.

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