Conférence « No compromise with Iran on human rights »

En cette Journée internationale des droits de l’homme, l’intergroupe informel « Friends Of A Free Iran », que j’ai l’honneur de présider, a organisé une conférence consacrée à la situation des droits de l’homme en Iran.

En présence d’un public nombreux et d’un grand nombre de députés européens de différents groupes politiques, les intervenants, parmi lesquels Maryam Rajavi (présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne), le Gouverneur Howard Dean (ancien Président du Comité national du Parti démocrate des Etats-Unis), Alejo Vidal Quadras (ancien Vice-président du Parlement européen et Président du comité international « In Search Of Justice ») et Struan Stevenson (ancien président de la délégation pour les Relations avec l’Irak au Parlement européen) ont dénoncé l’étendue des violations des droits de l’homme en Iran, les exécutions politiques, l’exécution des femmes et des mineurs de moins de 18 ans et les attaques à l’acide contre les femmes.

Face à cette situation intolérable, pour les participants à la conférence, il n’y a pas de compromis possible. Les États membres de l’UE, les Etats-Unis et les Nations Unies devraient fermement conditionner les relations politiques et économiques qu’ils entretiennent avec l’Iran au respect des droits de l’homme, à l’arrêt des exécutions et de la torture et à la suppression totale de la discrimination et de la répression pratiquée contre les femmes.

La Conférence a également invité l’Irak, le Conseil de sécurité de l’ONU, le gouvernement des États-Unis et l’UE à reconnaître le camp Liberty comme un camp de réfugiés, à garantir la protection de ses habitants, à lever le blocus médical autour du camp, à garantir un accès libre aux soins médicaux et à s’assurer que la gestion de la situation du camp ne sera pas contrôlée par des individus liés au régime iranien.

Enfin, la conférence a mis l’accent sur l’échec des négociations de Vienne sur le nucléaire iranien. Les pressions internationales et en particulier les sanctions récentes ont certes forcé le régime iranien à accepter un accord intérimaire. Toutefois, l’Iran a refusé de signer un accord final, ce qui lui permet de gagner du temps pour poursuivre son programme d’armement nucléaire. Il semble clair que le régime iranien n’abandonnera ce programme que le jour où les pressions et les sanctions internationales lui feront comprendre que ce projet est sans valeur.

Le fait est que le régime iranien ne craint pas uniquement la liberté en Iran. Partout où elle existe, la démocratie lui est insupportable.

C’est pourquoi nous avons le devoir de nous lever pour répondre, au régime iranien d’abord mais aussi aux autres régimes non démocratiques, quelques vérités essentielles.

La liberté n’est pas un cadeau que les dirigeants peuvent faire aux peuples. La démocratie est un droit imprescriptible du peuple. Tout régime qui bafoue la liberté et la démocratie est illégitime. S’il se réclame de Dieu, d’Allah ou de Yahvé, c’est une imposture. C’est ce que nous avons rappelé aujourd’hui au régime iranien

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